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Yoko TAKEUCHI

soprano

le mot de l'artiste !

Son histoire

Yoko Takeuchi commence ses études musicales avec le piano à l’âge de 3 ans et le cor à l’âge de 12 ans avant de s’orienter vers le chant. Elle entre à l’Université de Musique de Nagoya à 18 ans dans la classe de Miyoko Yamamoto où elle obtient son diplôme et 1er prix de chant en 1991, et à 22 ans, dans la classe de Yasuko Yoshimi, le diplôme de perfectionnement en 1993 à l’unanimité avec félicitations du jury. En 1991, son parcours musical l’emmène en Autriche où elle participe à l’Académie du Mozarteum de Salzbourg avec Gérard Souzay et Iris-Adami Corradetti. Elle vient ensuite en France pour approfondir le travail de répertoire avec Isabel Garcisanz, Rachel Yakar, Michel Focknoy, Peggy Bouveret, et Françoise Pollet, et travaille avec le chef de chant Irène Aïtoff, Iréne Coudela, et Erika Guiomar.

En 1996 et 1997, elle remporte 2 prix à des concours internationaux en France, aux « Maîtres du Chant Français » où elle se voit offrir un récital à la Schola Cantorum avec Irène Aïtoff au piano. A l’UFAM, elle remporte un prix Maurice Ravel et un prix de musique espagnole. Au Japon, en 1997 et 1998, elle remporte également le 1er Prix au « Concours de Musique Française » à Osaka, et un 3ème Prix au « Concours de Chant International Franco-Japonais » à Tokyo et s’est produite dans un récital à Osaka et à Tokyo dans la salle Sôgakudô.

 

Elle se dirige rapidement vers la scène lyrique pour y interpréter Emily « Help ! Help ! Globolinks » de Menotti au Théâtre de Nagoya (1991), Pamina dans « Die Zauberflöte » de Mozart sous la direction de Iimori Taijirô (Tokyo City Philharmony) à Tokyo et dans la vielle de Numazu au Théâtre de la ville (en 1998 avec reprise en 2000), Silberklange dans « Der Schauspieldirector » de Mozart à Tokyo (1998). Elle participe également à la création de deux opéras de M. Kazuhiko Onoe, sous la direction du compositeur, « Fujito » (rôle de Kodomo) et « Buddha » (rôle de Sujata) produit dans diverses villes au Japon comme en Europe (Kota, Nara, Osaka, Nagoya, Fribourg, Karlsruhe, Köln, Düsseldorf, Paris et Florence) en 1998 et 1999. Au Théâtre des Champs-Élysées, elle tient les rôles de Susanna, de Papagena et Der Königin der Nacht dans une série de concerts « Invitation Mozart », sous la direction de Jean-Luc Tingaud (10 concerts en l’an 2000). A Rouen, au Théâtre des arts, elle chante dans le quatuor de solistes de « Die Entführung aus dem Sérail » sous la direction de Marc Minkovski (2004) et, avec la même production, au Théâtre du Luxembourg sous la direction d’Oswald Sallaberger (mise en scène Jérôme Deschamps et Macha Makeïef) (2004). On a pu l’entendre dans « Carmen » de Bizet dans le rôle de Frasquita à Vendôme sous la direction de Amaury du Closel avec mise en scène de Pierre Thirion-Vallet (2010), puis dans « La Rêverie » de Philippe Hersant à l’espace Malraux Chambéry et au Théâtre de Saint-Etienne sous la direction de Bernard Tétu avec la mise en scène Jean Lacornerie (2012). Elle a également chanté le rôle d’Adèle dans « Die Fledermaus » de Johann Strauss au Grand théâtre des arts de Nagoya sous la direction de Taijiro Iimori, directeur général du Nouveau Théâtre National de Tokyo, avec le metteur scène de Yasuhiro Miura (2014), le rôle de Violetta dans « La Traviata » de Verdi au « Festival de musique d’Ôgaki » sous la direction de Kôhei Okumura au Théâtre d’Ôgaki (2016) et, dans l’opéra de Naohiro Nakata, « Muneharu », le Rôle d’Akane au Grand Théâtre des arts de Nagoya (2015).

 

Myung-Whun-Chung l’a appelé comme soprano soliste pour la « Messe du couronnement en do majeur » de Mozart avec l’Orchestre National de France à Notre-Dame de Paris pour la messe de minuit de l’an 2000.

 Yoko Takeuchi a également eu l’occasion d’interpréter de nombreuses œuvres de compositeurs du 18e au 20e siècle, à l’instar de la Création de Haydn avec le jeune chœur de Paris sous la direction de L. Equilbey (1996), « Der hirt auf dem felsen » de Schubert à la cathédrale de St Jean-de-Luz (1997), « Via Crucis » de Liszt à Coutances (1999), ou encore « Tota pulcra es » de Campra avec la maîtrise de Notre-Dame de Paris sous la direction de Nicole Corti en 1999.

Elle a aussi été invité de multiples concerts d’extraits d’opéra, de mélodies, de lieder et de musique religieuse, avec différents accompagnateurs (Saori Mizumura, Rieko Watanabe et Sayuri Hara au Piano et Anaël Rousseau au Violoncelle), organisés principalement en France et au Japon (Okazaki, Toyota et Nagoya…). Citons par exemple un « Hommage à Gérard Souzay » au Tsuda Hall de Tokyo (2005), le « Mirjams Siegesgesang » de Schubert (2009), « Clair-Obscur » de Philippe Hersant, avec  Jonas Vitaud au Piano au Festival du Bourget du Lac (2009), la « Symphonie n° 9 » de Beethoven avec Maurizio Baglini (piano) dirigé par Bernard Tétu au Festival Berlioz à St-Antoine (2011), le « Deutsches  Requiem » de Brahms dirigé par Philippe Caillard au Théâtre de Beauvais (2006), la Scène biblique « Rebecca » de César Franck avec  orgue, violoncelle et Harpe, dirigé par Bernard Tétu à l’Abbaye de Royaumont, à Ermont, Montmorency et, en Italie, à Bergame (2008 et 2009), des « madrigaux » de Philippe Fénelon (a cappella), de Monteverdi et de Marenzio  (avec Diego Salamanka au Théorbe et Sébastien Daucé à l’Orgue) au Festival « La Voix Prieuré » (2011).

 

 En 2014, Yoko Takeuchi participe au « New Year Opera Gala Concert » au Grand Théâtre des Arts d’Aïchi ou au Shirakawa Hall de Nagoya. A cette occasion, elle a interprété, sous la direction de Masahiro Sato avec l’orchestre de Nagoya City et avec la troupe Nikikai, le duo de Micaëla et Don José de Carmen de Bizet, la Poupée des contes d’Hoffmann d’Offenbach, La Reine de la Nuit de Mozart, le rôle de Cunégonde du Candide de Bernstein, L’oiseau de feu tiré d’un opéra du compositeur contemporain Hiroshi Aoshima ou encore Rusalka de Dvorak. Dans la préfecture d’Aïchi, elle a participé à divers concerts de mélodies ou d’airs d’opéra avec orchestre tels que « Ne poj krasavitsa pri mne » de Rachmaninov (2016), Shéhérazade de Maurice Ravel (Concert Hall, 2016) et des mélodies et de la musique religieuse françaises à Okazaki (2021). Elle a également eu l’occasion d’interpréter l’air des clochettes de Lakmé à Tokyo (2000).

 

En France, elle se produit dans divers récitals notamment à la maison de Chostakovitch à Paris autour des œuvres du compositeur (2016), à Draveil pour interpréter l’ « Ave Maria » de Gounod et le duo de « Lakmé » (2016), à Montargis avec Maciéj Kotalarski (ténor), Adrien Frasse-Sombet (violoncelle) et Karl Baraquin (piano) en 2017, pour un concert de mélodies françaises et japonaises avec Miyoko Yamamoto (soprano) en 2018, pour interpréter le rôle de Lia de « l’enfant prodigue » de Debussy (2018), la « Chanson perpétuelle » de Chausson (2019), à Reims à l’occasion de l’anniversaire du jumelage entre la ville et Nagoya (2022), avec Erika Guiomar au piano et à Paris à la galerie Nichido (2023) et encore des mélodies et airs d’opéra au festival de Royère-de-Vassivière (2023)…

 
 

En 2024, elle a interprété Manon de Massenet au Shirakawa Hall dans la ville de Nagoya (janvier 2024) et va chanter, à nouveau ce rôle, dans le cadre de la « Fujiwara Opera Fondation » de Tokyo, à l’Iino hall (mai 2024). Est également programmé un concert autour des lieder de Schumann (à Angoulême en avril 2024), un récital « Mozart à Venise » à la cité internationale de la tapisserie d’Aubusson (août 2024) et, en 2025, « l’enfant et les sortilèges » de Ravel où elle chantera « le feu » dans le grand théâtre des arts à Nagoya (2480 places).

 

 

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